La hausse des taux d'intérêt et le coût des crédits immobiliers ont un impact sur le pouvoir d'achat des acheteurs, limitant ainsi le nombre de transactions. Les primo-accédants, qui doivent emprunter pour financer leur achat, sont particulièrement touchés, tandis que les secundo-accédants animent davantage le marché en vendant leur résidence principale pour en acquérir une autre. Les vendeurs tardent à accepter la réalité du changement de marché, mais une baisse plus nette des prix est à prévoir.
Face à cette situation, les acheteurs doivent faire des compromis, notamment sur la surface des biens. La surface moyenne des appartements et des maisons achetées a diminué, signe que les Français ajustent leurs attentes pour s'adapter à la réalité du marché. Pour concrétiser leur projet, les acquéreurs doivent envisager des compromis tels que s'éloigner des transports en commun, renoncer à certains équipements de confort ou prévoir des travaux.
Malgré ces ajustements, le marché immobilier ancien reste en période de transition et devrait connaître une baisse plus marquée des prix à l'avenir. Les acquéreurs doivent être prêts à reconfigurer leurs projets et à faire des choix pour s'adapter à la nouvelle réalité du marché immobilier.